Toi, Tarzan
Je cherchais un Roméo.
J’ai trouvé un homme fort comme un taureau.
Tu courais après Chita,
Tu es tombé sur moi.
Tu ne savais rien des femmes,
Je connaissais déjà un peu les hommes.
Pas besoin de rendez-vous,
Tu m’accueillis sans conformisme du tout.
De liane en liane, sitôt, nous nous déplaçâmes.
Au souvenir d’un tel plaisir, encore je me pâme.
Accompagnés de cris,
Véritable ménagerie.
Après un brin de conduite,
Nous atterrîmes dans ta suite,
Le tour en fut vite fait.
Au pied, tes amis se surmenaient.
Tu t’adressas à eux,
Leur dis que nous étions amoureux.
De dire ceci,
Sans te soucier de mon avis.
Jamais tu n’aurais dû te le permettre.
Aujourd’hui, je t’écris cette lettre,
Je repense à cette journée,
Je n’ai rien oublié.
Toi, si excitant,
De tous les risques, me protégeant.
Mais, reconnais-le, n’était-ce pas utopie,
De penser que nous deux, cela aurait pu être pour la vie.
Moi, Jane